CE QUE VOTRE VÉTÉRINAIRE NE VOUS DIRA PAS 1/2

extrait de : https://monchienensante.wordpress.com/2016/07/17/vaccination-ce-que-votre-veterinaire-ne-vous-dira-pas/

La vaccination de nos animaux est au centre de nos préoccupations lors des visites chez le vétérinaire. Par contre, plusieurs d’entre nous (incluant même certains vétérinaires) sommes mal informés sur le sujet. J’ai donc pour but tout au long de cet article de rétablir certains faits et surtout, d’expliquer pourquoi les protocoles de vaccinations actuels sont souvent déficients et ce qui peut être fait en remplacement ou complément de la vaccination pour assurer la protection de votre chien.


La différence entre vaccination et immunisation


Pour commencer, il est important de savoir faire la différence entre vaccination et immunisation.


Lorsqu’un animal est immunisé, cela signifie qu’il est protégé contre la maladie. À ce moment, si l’animal entre en contact avec la maladie, son corps produira les anticorps nécessaires pour détruire la maladie.


La vaccination, quand à elle, concerne seulement le fait de donner le vaccin (l’injection). Dans ce sens, vacciner un animal n’est pas une garantie qu’il sera immunisé, car nous ne savons pas si le vaccin va "pogner". Plusieurs raisons peuvent faire qu’un vaccin ne créera pas automatiquement l’immunité, nous verrons plus loin pourquoi. Nous pouvons donc affirmer que l’immunisation est le but de la vaccination mais que ce n’est pas un résultat automatique (vaccination ≠ immunisation).


Si les vétérinaires étaient vraiment intéressés à s’assurer que les animaux sont immunisés (ce qui est le but de la vaccination), ils seraient les premiers à faire la publicité des tests de titrage d’anticorps (titer test en anglais). Vous n’avez jamais entendu parler de ce test ? C’est bien là tout le problème (et le but de cet article) !


Au lieu de vérifier si l’animal est immunisé, les vétérinaires préfèrent revacciner chaque année ou aux trois ans, dépendamment de leurs croyances. Tout ça, sans jamais avoir la preuve que la vaccination est : 1) nécessaire et 2) fonctionne sur cet animal.


Pourquoi les vétérinaires vaccinent au lieu de

vérifier si l’animal est encore protégé  ?


Principalement : pour l’argent. Les vaccins sont très payants pour les vétérinaires. La marge de profit sur un vaccin se situe entre 2400 et 6200 pourcents (un vaccin vendu $20 leur coûte en réalité moins que $1). Vacciner moins souvent signifierait donc moins de revenus, alors que la vaccination compte pour une grande part des revenus d’une clinique. Une estimation conservatrice serait d’affirmer qu’environ la moitié des visites de chiens et le ¾ des visites de chats en clinique vétérinaire concernent la vaccination.

 

Donc en considérant la marge de profit, le nombre de visites reliées à la vaccination et la durée très courte de ces visites, nous pouvons en déduire que le "business" de la vaccination est très lucratif  ! Je n’irai jamais jusqu’à dire qu’ils sont dans ce milieu pour l’argent ou qu’ils n’ont pas le bien-être des animaux à cœur mais ils ont tout de même une entreprise (local, employés, fournisseurs) à faire vivre. Nous l’oublions trop souvent mais les vétérinaires ne sont pas des missionnaires !


Cela dit, ils ne sont pas les seuls à blâmer. Les vétérinaires s’appuient aussi sur les consignes du fabriquant des vaccins. Par contre, ce que peu de gens savent, c’est que les fabricants testent seulement leurs vaccins pour une très courte durée (quelques mois) puisqu’après tout, ils veulent en vendre  ! Ce n’est donc aucunement dans leur intérêt de faire des études pour prouver que le vaccin protège l’animal pour 7 ou 9 ans ou même plus…


Finalement, je crois aussi que la formation des vétérinaires en vaccination est biaisée puisqu’elle est faite…par les compagnies pharmaceutiques  ! Il est donc normal sachant cela que les risques ne leur soient pas tous expliqués en détail et que la majorité des vétérinaires croient qu’il n’y a que du bon à vacciner nos animaux. Après tout, qui forme les médecins au sujet de la vaccination sur les humains  ? Certainement pas le fabriquant des vaccins !


À la base du problème, il y a un proverbe ancien qui pourrait nous expliquer facilement pourquoi les vétérinaires sont très peu enclins à laisser tomber la sur-vaccination :


"Il est impossible de réveiller quelqu’un qui fait semblant de dormir"


Deux types de vaccins


Il existe deux catégories de vaccins : les vaccins de base (core vaccines en anglais) et les vaccins optionnels (non-core vaccines). Cet article traitera premièrement des vaccins de base qui sont pour protéger des maladies suivantes : distemper (maladie de Carré), parvovirus, adenovirus (hépatite) et rage. Vers la fin du document, nous aborderons également les vaccins optionnels en plus de voir les dangers de chacun.


La différence d’immunisation entre les vaccins

de base et les vaccins optionnels


Lorsque vacciné avec succès contre les maladies de base (lire : les maladies importantes), l’animal reçoit ce qu’on appelle une immunité stérile. Cette immunité dure un minimum de 7 à 9 ans et souvent même pour toute sa vie, selon la maladie (distemper, parvovirus ou adenovirus). Cela signifie que l’animal ne pourra pas se faire infecter par la maladie si jamais il la contracte. Pour ce type de vaccin, l’animal est soit protégé ou non protégé. C’est un peu comme pour une femme enceinte : une fois enceinte (même en essayant fort), elle ne pourra pas l’être plus ! C’est pareil pour l’animal : une fois protégé, il ne pourra pas l’être plus, même en revaccinant.


Une fois que nous avons la confirmation que l’animal est immunisé, il le sera généralement pour toute sa vie. Il n’est donc aucunement utile de le revacciner pour ces maladies. Au contraire, dans ce cas, la vaccination alors qu’elle n’est pas nécessaire ne fera qu’augmenter la possibilité de problèmes, sans apporter aucune protection supplémentaire. De plus, si l’animal est immunisé pour la vraie maladie, il le sera aussi pour le vaccin, puisque le vaccin est en fait un échantillon de la maladie mais très affaiblie. Ceci occasionnera que le corps, étant immunisé pour la maladie, va détruire le vaccin ce qui rend la revaccination inutile.


En plus simple : revacciner un animal qui est déjà protégé n’augmentera aucunement son niveau de protection. C’est la plus grande erreur que nous faisons en terme de vaccination : nous pensons qu’en revaccinant pour la base (les fameux "rappels" à des intervalles déterminés par votre vétérinaire), on rajoute de la protection dans son corps comme nous pouvons rajouter de l’essence dans une voiture. C’est complètement faux, le corps ne fonctionne pas comme ça  ! Il est protégé ou il ne l’est pas, c’est tout.


Pour ce qui est des vaccins autres que les vaccins de base (non-core) tels que : bordetella (toux de chenil), influenza, leptospirose, giardia, corona ou lyme, ces vaccins protègent généralement pour environ un an (parfois même beaucoup moins  !) et le niveau de protection baisse à mesure que les mois passent. Dans ce cas, oui on pourrait faire un comparatif avec mettre de l’essence dans une voiture : plus on roule (et que le temps passe), moins il reste d’essence. C’est pour cette raison que pour les vaccins optionnels (non-core), oui il faut revacciner sur une base régulière.


C’est donc là la différence majeure entre les vaccins de base (distemper, parvovirus et adenovirus) et les autres. Les vaccins de base protègent pour toute la vie alors que les autres protègent pour un certain temps (souvent très court).


Ces deux types bien différents de vaccins sont aussi présents chez l’humain, par exemple : les vaccins contre la polio, les oreillons, la rubéole et la rougeole protègent pour toute la vie après avoir été donné une fois. Par contre, les vaccins contre le tétanos ou celui pour la grippe durent seulement un certain temps et doivent être redonnés après un certain temps.


Mais pour qui je me prend pour affirmer

que les vétérinaires vaccinent trop souvent  ?


Effectivement, vous serez portés à vous poser cette question et je la comprends parfaitement. Après tout, je ne suis pas vétérinaire et je n’ai pas étudié dans ce domaine. Je suis un propriétaire (je n’aime pas ce mot) de chien, tout comme vous, qui désire ce qui se fait de mieux pour la santé de mon animal.


Je n’ai aucun intérêt financier à y retirer (contrairement aux vétérinaires) et au contraire, il m’en coûte pour l’instant plus cher de prouver que mon chien n’a pas besoin de vaccin que de simplement le vacciner sans me poser de questions. Mais les risques de la sur-vaccination sont bien présents et j’ai décidé de faire tout en mon pouvoir pour offrir le meilleur à mon chien. Je suis curieux de nature et comme c’est un sujet qui m’intéresse, j’ai lu plusieurs livres, articles et études sur le sujet (dont vous pourrez voir la liste à la fin de ce document). Est-ce que votre vétérinaire a lu toutes ces études et ces livres ? Probablement pas. Après tout, il a des animaux à soigner…pas moi !


Ma propre vétérinaire (que j’adore) était bien sceptique lorsque j’ai abordé le sujet avec elle la première fois. Comment moi, un gars qui a juste lu sur le sujet, pouvait lui poser des questions censées, au point de lui faire revoir ses positions  ? Après tout, c’est supposé être ELLE la spécialiste du sujet. Mais à force de lui apporter de la documentation appuyant mes propos et grâce à son ouverture d’esprit, je suis fier de dire que j’ai été le premier client de sa clinique à faire tester mon chien pour savoir s’il était protégé par ses vaccins.


En bref, je me permets de soulever des questions simplement car il n’existe aucune preuve scientifique appuyant les recommandations de vaccination utilisées par les vétérinaires (que ce soit la vaccination annuelle ou aux trois ans comme nous l’avons vu). Il existe par contre des preuves scientifiques irréfutables (les études du Dr. Schultz) que l’animal est protégé pour la vie et malgré ça, les vétérinaires continuent de fermer les yeux et de vacciner comme dans les années 70 alors qu’aucune recherche n’avait été faite. C’est pourquoi le Dr. Schultz qualifie les procédures actuelles en matière de vaccination de "pratique indéfendable".


La vaccination est un business, ne l’oublions pas, du même type que la prescription de médicaments pour les humains est un business géré par les médecins et les compagnies pharmaceutiques  !


Critères requis pour vacciner votre animal


Voici les critères qui devraient être respectés afin de vacciner votre animal :


     1) L’animal est en bonne santé. En aucun temps un animal malade doit recevoir de vaccin.

     2) Le vaccin sert à protéger d’une maladie dangereuse pour sa vie. La majorité des vaccins (sauf ceux pour la base) protègent pour des maladies mineures qui sont traitables par divers moyens (ex : antibiotiques). Nul besoin de vacciner dans ce cas, les risques étant plus grands que les bienfaits.

     3) Votre animal a des chances d’être exposé à cette maladie, soit par le lieu qu’il habite (ville, région, pays) ou par ses activités (ex : si l’animal va souvent en forêt ou bois dans les cours d’eau).

     4) Le vaccin est considéré sécuritaire et efficace. La majorité ne le sont pas (ils sont généralement un ou l’autre mais rarement les deux)  !






















 

L’évolution de la vaccination


Dans les années 70, les fabricants de vaccins ont confirmé que ceux-ci protègent l’animal en effectuant des études par exposition (challenge), c’est-à-dire en donnant la maladie à des animaux vaccinés pour observer leur protection. Ces études étaient à chaque fois menées pour quelques semaines ou au mieux, quelques mois. Pour cette raison, ils ont inscrit "revaccination annuelle recommandée" sur les emballages. Non parce que la revaccination est nécessaire mais bien juste parce qu’ils n’ont jamais vérifié ! C’est donc pour cette raison que les vétérinaires ont prit l’habitude de vacciner chaque année, personne n’ayant fait d’études plus longues.


C’est là qu’entre en scène un jeune scientifique du nom de Dr. Ronald Schultz. Lui, contrairement aux fabricants de vaccins, il a décidé de la faire cette étude à long terme afin de savoir pendant combien de temps les trois vaccins de base (distemper, parvovirus et adenovirus) protègent l’animal une fois qu’ils sont administrés correctement. À l’aide de son équipe, il a donc testé plus de 1000 chiens de toutes races en les vaccinant avec un des différents types de vaccins disponible sur le marché. Ils ont ensuite mesuré l’immunité de deux façons : par exposition (en exposant l’animal à la maladie) et par titrage (en mesurant le nombre d’anticorps dans le sang).


Cette étude, menée pendant plus de 15 ans l’a porté à conclure que suite à UNE dose de vaccin donnée passé 16 semaines d’âge, les chiens sont protégés au MINIMUM (dans le pire des cas) :














Sachant que la majorité des chiens vivent entre 10 et 15 ans, il n’est donc pas faux d’affirmer qu’une fois protégé contre ces maladies, l’animal le sera pour toute sa vie ou au minimum pendant 7 ans.


"Only one dose of the modified-live canine ‘core’ vaccine (against CDV (distemper), CAV-2 (adenovirus) and CPV-2 (parvovirus)) when administered at 16 weeks or older, will provide long lasting (many years to a lifetime) immunity in a very high percentage of animals (95%)" «Are we vaccinating too much ?"– Ronald Schultz. JAVMA, No. 4, 15 août 1995, p. 421


Au moment de la sortie de cette étude (il y a maintenant 20 ans), les vétérinaires vaccinaient chaque année, non pas parce que ce qu’ils nomment les "rappels" sont nécessaires mais bien parce que les fabricants n’avaient jamais testé leurs produits plus longtemps que quelques mois ! Jusque là, personne ne savait vraiment combien de temps duraient chaque vaccin, alors ils aimaient mieux vacciner plus souvent que pas assez. C’était par contre sans savoir les risques à long terme de la sur-vaccination, que nous verrons plus loin.


Grâce aux recherches du Dr. Schultz, les associations de vétérinaires savaient maintenant que pour les vaccins de base, les vaccins protégeaient pour toute la vie de l’animal. C’est donc suite à ces recherches qu’en 2003 (quand même 8 ans après la sortie de l’étude), l’association des vétérinaires américains (AAHA) a créé un comité spécial de 14 experts. Ce comité (dont faisait partie le Dr. Schultz) a eu comme mandat d’établir les nouvelles recommandations faites aux vétérinaires. Après de longs débats, ils ont finalement statué pour recommander de vacciner…tous les 3 ans.


Pourquoi 3 ans ? En fait, il n’y a aucune raison scientifique qui justifie le choix des 3 ans. C’est tout simplement un compromis. Comme l’indique le Dr. Richard Ford, professeur de médecine à l’Université de la Caroline du nord et membre du comité de l’AAHA:


"It’s completely arbitrary…I will say there is no science behind the three-year recommendation…" Richard Ford, 2003


Par contre, le bon point est que ce même comité a forcé les fabricants de vaccins à effectuer les études pour au moins prouver que les vaccins durent 3 ans et ainsi l’écrire sur l’emballage en remplacement du "revaccination annuelle recommandée".


En 2006 (soit près de 30 ans après les premières études du Dr. Schultz), l’étiquetage des vaccins fut modifié pour inscrire le 3 ans et les recommandations en matière de vaccination aux vétérinaires ont changées. Ce compromis était encore loin de la vérité (7 ans minimum) mais au moins, c’était un pas vers la bonne direction.


En 2011, devant les études répétées du Dr. Schultz prouvant l’immunité pour la vie (encore aujourd’hui, il poursuit toujours les recherches sur ce même sujet), l’AAHA a une fois de plus corrigé ses consignes en matière de vaccination. Ils recommandent encore la revaccination aux 3 ans mais en ajoutant "Pour les chiens en bonne santé, tous les vaccins de base disponibles sur le marché offrent une immunité protectrice durant au moins 5 ans".


Encore un compromis…ils sont rendus à 5 ans maintenant mais cette fois-ci ils n’ont pas forcé les manufacturiers de vaccins à faire des études pour changer l’étiquetage, ce qui fait que c’est encore inscrit "3 ans"sur l’emballage des vaccins.


Cela dits, les vétérinaires ne sont pas obligés de suivre les recommandations de leur association et peuvent encore vacciner chaque année s’ils le désirent. En fait, selon un fabricant de vaccins, 60% des vétérinaires vaccinent encore chaque année. C’est donc à nous, les propriétaires de chiens à poser les questions ou refuser les vaccins proposés par le vétérinaire. Si leur association dit aux 5 ans, pourquoi iraient-ils à l’encontre de ça ? Une seule raison : le cash. Ils savent que sans la "défaite" des rappels de vaccins, vous n’irez pas chez le vétérinaire, ne serait-ce qu’une fois par année pour un examen de routine. Ils ont donc besoin d’une raison pour vous faire venir à la clinique sur une base annuelle et se servent de la vaccination pour arriver à ce but.


"Profits are what vaccine critics believe is at the root of the profession’s resistance to update its protocols. Without the lure of vaccines, clients might be less inclined to make yearly veterinary visits. Vaccines add up to 14 percent of the average practice’s income (AAHA reports) and veterinarians stand to lose big.  I suspect some are ignoring my work. Tying vaccinations into the annual visit became prominent in the 1980s and a way of practicing in the 1990s. Now veterinarians don’t want to give it up." – Ronald Schultz


Vous êtes curieux de savoir de quelle façon le Dr. Schultz vaccine ses propres chiens ? Et bien il donne la base uniquement (jusqu’à 16-18 semaines) et ensuite…plus jamais aucun vaccin. On parle ici de la personne ayant le plus de connaissances en vaccination animale au monde.


Pourquoi vaccine-on les chiots à plusieurs reprises

dans un court laps de temps au début de leur vie ?


Un chiot naissant n’est pas naturellement immunisé contre les maladies. Il le devient par contre en buvant le premier lait de sa mère suivant sa naissance. Ce lait spécial s’appelle le colostrum, qui lui transmettra des anticorps pendant les premiers 12 à 24h. Ces anticorps se nomment les anticorps maternels. Il est important de savoir que le chiot recevra seulement les anticorps pour combattre les maladies pour laquelle la mère a été soit vaccinée ou exposée. Par exemple, si la mère n’a jamais été vacciné contre le parvorirus (ni exposée), elle ne pourra pas transmettre ces anticorps (qu’elle n’a pas) à son chiot.


Tant que le chiot sera immunisé par les anticorps maternels, un vaccin commercial (du vétérinaire) n’aura aucun effet puisque les anticorps provenant de la mère sont plus "forts". Cela dit, il n’y a pas de science exacte pour savoir à quel moment précis les anticorps maternels cesseront d’être efficaces. Pire, il y a une période où les anticorps maternels ne seront pas assez forts pour protéger le chiot mais trop forts pour permettre au vaccin commercial de fonctionner. Cette période s’appelle la fenêtre de susceptibilité.


La fenêtre de susceptibilité va varier d’une portée à l’autre et même d’un chiot à l’autre issue de la même portée. Une étude a démontrée qu’à six semaines, 25% des chiots peuvent être immunisés avec un vaccin commercial. À 9 semaines, 40% répondront au vaccin. Ce chiffre augmente à 60% à 16 semaines et finalement à 18 semaines, 95% des chiots seront protégés par le vaccin.


C’est donc pour tenter d’assurer la meilleure protection possible au chiot (et pour réduire au maximum la fenêtre de susceptibilité) que l’on vaccine à trois reprises : 9-10 semaines, 14 semaines et finalement 16-18 semaines. Les trois vaccins de chiot sont donc hyper importants si on veut s’assurer que notre chien sera à risque (causé par la fenêtre de susceptibilité) le moins longtemps possible.


Finalement, on ajoute généralement le vaccin de la rage à 20 semaines. Il est très important de séparer le vaccin pour la rage des autres vaccins puisque c’est le plus difficile pour le chiot (le plus assommant). Assurez-vous donc de ne jamais donner le vaccin de rage en même temps que n’importe quel autre vaccin.



Auteur : Martin LETENDRE (étude faite pour la Canada mais s'appliquant pleinement pour la France)

MALADIE

PROTECTION PAR

EXPOSITION

PROTECTION PAR

TITRAGE

Distemper

minimum 7 ans

minimum 15 ans

Parvovirus

minimum 7 ans

minimum 9 ans

Adenovirus

minimum 7 ans

minimum 9 ans


suite>>

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