CE QUE VOTRE VÉTÉRINAIRE NE VOUS DIRA PAS 2/2

extrait de : https://monchienensante.wordpress.com/2016/07/17/vaccination-ce-que-votre-veterinaire-ne-vous-dira-pas/



Le vaccin contre la rage


Un test de titrage est également possible pour vérifier le niveau de protection contre la rage. Ce test est encore moins connu que ceux pour les trois autres vaccins de base principalement parce qu’aux États-Unis, le vaccin de la rage est obligatoire par la loi, ce qui n’est pas le cas ici au Canada. Comme les américains n’ont pas le choix de donner le vaccin (il en existe deux : un qui est prouvé efficace pour un an et l’autre pour 3 ans), peu de gens vont tester leur chien puisque selon la loi, même un test de titrage ne peut remplacer le vaccin pour ce qui est de la rage. Ici, comme nous n’avons pas cette obligation légale de vacciner contre la rage, le test de titrage pourrait être une bonne option.


Concernant la durée de protection réelle, dans les années 90, une étude française a prouvée que l’immunité de ce vaccin dure au minimum 5 ans. L’équipe du Dr. Schultz travaille actuellement à prouver la même chose. Ils ont déjà prouvé, comme l’étude française, que le vaccin protège pendant 5 ans et ils sont en route pour vérifier si la protection dure 7 ans. Une fois qu’ils auront les conclusions de leur étude, ils tenteront de faire changer les lois américaines pour enfin arrêter de vacciner à chaque année…comme ils l’ont fait il y a près de 15 ans pour les trois autres vaccins de base.


Comment avoir la confirmation qu’un animal est

bien protégé par ses vaccins de base ?


Il existe un test sanguin à faire qui permet de déterminer le niveau de protection d’un animal aux trois maladies de base (distemper, parvovirus et adenovirus). Le test s’appelle un titrage ou une sérologie (titer test en anglais). La procédure est très simple : le vétérinaire fait une prise de sang et l’envoi ensuite au laboratoire pour analyse.


À ce jour, très peu de vétérinaires proposent ce test à leurs clients. Pourtant, non seulement ce test permet de savoir si oui ou non l’animal est protégé pour chaque maladie séparément mais il permet aussi de savoir son niveau de protection. Les résultats nous permettent donc de prendre la meilleure décision possible en matière de vaccination, en sachant exactement ce que l’animal a besoin. Par exemple, un chien peut très bien être encore protégé pour le parvovirus mais ne plus l’être pour le distemper.


Il est quand même dommage de voir que nous sommes si rapide pour donner des vaccins mais si lents pour passer les tests pour savoir si notre chien a besoin de ces vaccins…


De plus, il ne faut pas oublier que vacciner un animal n’est pas une garantie qu’il sera protégé (que le vaccin va "pogner"). On pourrait donc passer notre vie à vacciner un animal en pensant qu’il est protégé mais sans jamais avoir la confirmation qu’il l’est. Le test permet d’avoir cette confirmation. Moi en tant que propriétaire de chien, le test de titrage me rassure drôlement plus au sujet de mon chien que de simplement le vacciner en me croisant les doigts que le vaccin va fonctionner !


Pourquoi le titrage (titer test) n’est pas plus populaire ?


Principalement pour une question de coûts mais aussi car le test est peu connu. Il en coûte plus cher de faire passer ce test que de vacciner. Par contre, en sachant qu’une fois confirmé, le chien n’aura plus besoin d’être vacciné pendant de nombreuses années, voir pour le reste de ses jours, le test peut donc s’avérer une économie si on pense à long terme.


À titre d’exemple, le titer test chez mon vétérinaire coûte $240. Un vaccin quant à lui coûte environ $20 sauf qu’il vient obligatoirement avec une évaluation du chien (pour s’assurer qu’on ne vaccine pas un chien en mauvaise santé), ce qui fait monter la facture autour de $75. Nous pouvons donc voir qu’au bout de trois vaccinations nous arrivons au même montant que le titer test. Par contre, je le rappelle, la vaccination n’offre aucune garantie que l’animal est bien protégé, alors que le titer test lui, prouve le niveau de protection pour chaque maladie.


Pour ceux qui voudraient économiser sur ce test, le laboratoire du Dr. Schultz au Wisconsin offre le test pour $45 (US). En ajoutant le taux de change, le mandat poste en US, la prise de sang par le vétérinaire et l’envoi express en deux jours : ça fait un total d’environ $140 (canadien).


Encore mieux, depuis peu, les vétérinaires peuvent effectuer le test eux-mêmes, en clinique et avoir les résultats en 15 minutes. Les vétérinaires ont donc accès à deux tests de ce type, fabriqués par deux compagnies compétitrices : le TiterCHEK et le Vaccicheck. La bonne nouvelle : le coût de ce test en clinique est environ le même que celui d’un vaccin !


Dans un monde idéal :


On croit que votre chien est dû pour ses vaccins. L’animal se présente chez le vétérinaire.

On effectue le test en clinique (TiterCHEK ou Vaccicheck).

S’il est protégé pour toutes les maladies testées, on ne vaccine pas et la visite se termine là. S’il n’est pas protégé, on le vaccine mais uniquement pour la ou les maladies nécessaires.

Malheureusement, nous sommes loin de là puisqu’en réalité, aucune clinique ne tient le test en stock. Leur raison : "nous n’avons pas assez de demande pour l’acheter". Personnellement, je leur réponds "mais comment voulez-vous avoir de la demande si les gens ne savent même pas que ce test existe ?". Maintenant que vous savez que ça existe, vous savez ce qu’il vous reste à faire : demandez-le !


L’important à se souvenir est que VOUS êtes la meilleure personne pour choisir ce qu’il y a de mieux pour votre animal. Si votre vétérinaire n’a même pas l’ouverture d’esprit pour écouter vos questions suite à la lecture de ce document, changez de clinique ! Personnellement je me dis que si mon vétérinaire n’est même pas prêt à discuter de vaccination avec moi, il ne mérite simplement pas de traiter mon chien…


Le problème avec les vaccins utilisés au Québec


Les vaccins disponibles ici (au Québec) sont malheureusement toujours sous formes de combo (avec des noms comme DHPP), ce qui veut dire que plusieurs vaccins (maladies) sont injectés ensemble; puisque c’est plus pratique pour le vétérinaire et moins cher pour le client. Par contre, si on a la santé de notre chien à cœur, c’est la pire chose à faire !


Pour mieux vous expliquer, lorsqu’un vaccin "de base"est donné chez le vétérinaire, la seringue du vaccin contiendra en réalité de 4 à 7 maladies telles que : distemper, parvo, adeno, parainfluenza, leptospirose, corona, etc…Tout ça dans UNE injection. Pas surprenant que nos chiens réagissent fréquemment dans les heures ou les jours qui suivent un vaccin !


Imaginez vous faire vacciner pour: le tétanos, l’hépatite, la méningite, la rage et la tuberculose DANS LA MÊME INJECTION. Imaginez le mal que ça ferait à notre système immunitaire. Pas sûr qu’on se sentirait top shape après…mais c’est pourtant ce qu’on fait à nos animaux.


Le but d’un vaccin est d’envoyer une maladie, en petite partie et très affaiblie dans notre corps pour que notre système immunitaire produise des anticorps (ce qui nous protège). En utilisant des injections combo (4 à 7 maladies dans la même injection), notre système immunitaire ne sait plus où donner de la tête, étant attaqué de toute part par plusieurs maladies différentes.


De plus, les vaccins sont toujours testés séparément par le fabriquant (pour déterminer les effets secondaires) alors qu’ils sont toujours donnés sous forme de combos. Pire, les tests sont toujours effectués sur des races reconnues pour avoir très peu de réactions (comme le beagle).


En bref : les vétérinaires utilisent ces injections combos car c’est plus simple pour eux, moins cher pour le client (vous) mais c’est en fait la pire chose qu’on peut faire si on se soucie du bien-être de notre chien. Pour faire un comparatif : il serait plus simple pour nous de manger tous nos repas de la journée en une seule fois…mais est-ce l’idéal ?


Idéalement, chaque vaccin devrait être donné séparément, à 2-3 semaines d’intervalle. Par exemple: seulement Distemper pour la 1re injection. 3 semaines après: seulement Parvo, etc…En employant des injections combo, on augmente donc énormément les chances de réactions.


Les dangers de la vaccination


Chaque vaccin, peu importe la fréquence à laquelle il est donné, comporte un danger de réaction de la part du chien. Ces réactions surviennent soit dans les minutes, les heures ou les jours (maximum 3 jours) qui suivent l’injection. Certains vaccins provoquent plus de réactions que d’autres comme par exemple celui de la rage et de la leptospirose qui sont les pires.


Les petites races sont également plus sujettes à faire des réactions aux vaccins. À ce sujet, une étude a été faite chez les petites races et chaque fois qu’on ajoute UN vaccin de plus dans la même injection, on augmente les chances de réaction au vaccin de 27%. En sachant que les vaccins ici contiennent généralement 4 ou 5 maladies…faites le calcul !


Finalement, une autre chose qu’il est important de savoir est que la dose du vaccin donné n’est pas ajustée en fonction du poids du chien. Cela signifie donc qu’un chihuahua reçoit la même dose de vaccin (et de produits chimiques !) qu’un grand danois. Ce n’est donc pas surprenant que les petites races réagissent plus fréquemment.


Les dangers de vacciner trop souvent (sur-vaccination)


Nous avons vu que les chances de réactions allergiques suite au vaccin sont possibles et augmentent considérablement en utilisant des vaccins sous forme combo. Cela est sans compter les dommages à long terme de vacciner trop fréquemment (à chaque année ou aux trois ans par exemple).


Tout d’abord, il faut savoir que les chiens réagissent en fait à une partie du vaccin qui s’appelle l’adjuvant. L’adjuvant est en fait un produit chimique contenu dans le vaccin servant à stimuler la réponse du système immunitaire. Les trois principaux adjuvants sont l’hydroxyde d’aluminium, le phosphate d’aluminium et le phosphate de calcium. Pour votre information, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé l’hydroxyde d’aluminium grade 3 sur un total de 4 grades cancérigènes; le grade 4 étant la classe des produits les plus cancérigènes existants…et c’est ce qu’on injecte à nos chiens pour les protéger ! Les vaccins de la rage, leptospirose et lyme contiennent de l’hydroxyde d’aluminium dans leur composition.


De nos jours, 50% des chiens adultes décèdent du cancer. En 2010 seulement, la compagnie VPI (le plus gros assureur d’animaux domestiques aux États-Unis) a reçu 71 000 demandes de réclamations de cancer. De plus, plusieurs chiens en vieillissant souffrent de maladies chroniques (diabète, maladie du système immunitaire, etc…). Pourtant, nous n’avons jamais autant vacciné nos chiens. Quelqu’un doit mettre les morceaux du casse-tête ensemble ! Avouons-le, les choses ont de bonnes chances d’être reliées.


Les effets secondaires reliés à la vaccination


Voici un tableau répertoriant les réactions possibles reliées à la vaccination. En général, vous remarquerez que les réactions fréquentes surviendront surtout à court terme suivant l’administration du vaccin, alors que les réactions modérées et (surtout) les réactions sévères seront principalement des répercussions à plus longs termes sur la santé du chien.


Les réactions fréquentes:


Léthargie

Perte de poil ou changement de couleur au site d’injection

Fièvre

Raideur

Douleur

Perte d’appétit

Conjonctivite

Éternuements

Ulcères buccaux

Les réactions modérées:


Immunosuppression

Changement de comportement

Perte de poids

Réduction de la production de lait

Boiterie

Abcès

Urticaire

Œdème facial

Détresse respiratoire

Les réactions sévères:


Sarcome (tumeur cancéreuse) au site de l’injection

Anaphylaxie

Arthrite et polyarthrite

Ostéodystrophie hypertrophique (maladie des os)

Anémie hémolytique auto-immune

Thrombocytopénie à médiation immunitaire

Maladie de la glande thyroïde

Maladie dont le même vaccin était supposée protéger l’animal

Myocardite (maladie du cœur)

Convulsions

Avortement

Anomalies congénitales

boston


Les vaccins optionnels (non-core) :


Il est très important de savoir que les vaccins optionnels diffèrent complètement des vaccins de base qui eux, sont essentiels. Les vaccins optionnels ont généralement une efficacité très courte et dans bien des cas, ne devraient pas être donnés; les risques de réactions étant plus importants que les bienfaits qu’ils peuvent apporter pour la gravité des symptômes de la maladie. Voici en détails la majorité des vaccins optionnels :


Maladie Efficacité Durée de l’immunité Risque et sévérité des effets secondaires

Bordetella (toux de chenil) Intranasal : moyenne Injectable : faible


Courte Faible

Parainfluenza (toux de chenil) Intranasal : moyenne Injectable : faible


Modérée Faible

Influenza Inconnue (vaccin en attente d’approbation) Inconnue Inconnue

Leptospirose Faible            (moins de 70%) De 2 semaines à 8 mois Très élevé

Lyme Faible 1 an Moyen

Corona Faible Inconnue Faible

Giardia Faible Inconnue Faible

Bordetella:


Le Bordetella et le Parainfluenza sont deux bactéries différentes qui causent les mêmes symptômes et se présentent généralement ensemble lors d’une infection, qu’on appelle communément la "toux de chenil".


C’est une toux, traitable avec des antibiotiques. En bref, ce n’est rien de pire qu’un rhume, mais pour les chiens. Pour l’attraper, le chien devra se trouver dans un endroit fermé et non ventilé, comme…un chenil. Il est donc impossible que votre chien attrape ça au parc à chiens !


Il y a deux types de vaccins : un qu’on injecte et l’autre qui est administré par les narines. Celui administré par les narines est plus efficace, mais aucun des deux ne va empêcher l’infection. Ils vont juste atténuer les symptômes. Pour celui injecté : deux doses sont nécessaires (à 3-4 semaines d’interval) et l’animal ne sera protégé que une à deux semaines suivant la 2e injection. De plus, certains spécialistes croient que l’animal NON vacciné combattra plus facilement l’infection que celui vacciné (qui a son système immunitaire affaibli par un vaccin peu efficace).


Aussi, une fois que le chien est guérit de l’infection (les symptômes partent au bout de 6-10 jours), il continue d’être contagieux pendant 6 à 14 semaines. C’est pour cette raison que le Dr. Schultz qualifie la toux de chenil de "maladie non-vaccinable".


Parainfluenza:


Le Bordetella et le Parainfluenza sont deux bactéries différentes qui causent les mêmes symptômes et se présentent généralement ensemble lors d’une infection, qu’on appelle communément la "toux de chenil".


C’est une toux, traitable avec des antibiotiques quoique souvent, les symptômes passent au bout de quelques jours sans médication. En bref, ce n’est rien de pire qu’un rhume, mais pour les chiens.


Pour l’attraper, le chien devra se trouver dans un endroit fermé et non ventilé. Il est donc impossible que votre chien attrape ça au parc à chiens !


Le Parainfluenza est généralement inclus dans un combo "de base"alors qu’il s’agit d’un vaccin optionnel (et peu efficace). Il y a 40 sérotypes (variétés) de la maladie et le vaccin (intranasal) protège…pour deux ! Et celui injectable est encore moins efficace ! Pourtant, on l’inclut dans presque chaque vaccin de base (c’est un des deux "P"dans DHPP).


Celui qu’on administre par les narines protège de la maladie ET de la transmission, alors que celui injectable protège seulement de la maladie et PAS de la transmission (aux autres chiens). Pourquoi alors qu’ils nous imposent le moins efficace des deux ?


Pour celui injecté : deux doses sont nécessaires (à 3-4 semaines d’interval) et l’animal ne sera protégé que une à deux semaines suivant la 2e injection, pour une durée de moins de un an. Et on nous inclus ça avec le combo de base…qui est répétable aux 3 ans ! Vous voyez le non sens ?


Comme le dit le Dr. Schultz : "la toux de chenil est une maladie non-vaccinable".


Influenza:


L’influenza canine (H3N8) est une grippe et les symptômes sont difficiles à différentier de la toux de chenil. De 20 à 25% de chiens infectés n’auront aucun symptôme. Pour diagnostiquer l’influenza, on doit faire deux analyses de sang : une du sang qu’on croit infecté et une autre 10-14 jours plus tard afin de comparer les deux.


Ce virus est très nouveau : il a apparu en 2003 lorsque des lévriers de course sont tombés malades. Il s’est avéré que le virus a muté des cheveux (qui utilisent les mêmes pistes de course) pour s’attaquer aux chiens. Fait cocasse (et triste à la fois), c’est justement la vaccination de masse des chevaux qui a fait que le virus a muté pour se transmettre aux chiens. Le vaccin a été précipité sur le marché avec une licence "conditionnelle"toujours en attente d’approbation. Ses dangers ne sont donc pas connus. Désirez-vous vraiment que votre chien en soit le cobaye ?


Comme pour la toux de chenil, le virus s’attaque principalement aux chiens vivant rassemblés dans de mauvaises conditions de ventilation (chenils, refuges, etc.). Le virus est par contre facilement éliminé par les produits d’entretien ménager usuels des chenils et refuges (ce qui vous montre à quel point ce n’est pas très virulent.


Les experts ne recommandent PAS ce vaccin puisqu’encore une fois le vaccin risque de faire plus de dommages que de bien et avec un bon système immunitaire, le chien se remettra naturellement des symptômes.


Leptospirose:


C’est une infection bactérienne transmise (généralement) par l’urine du rat. Par contre, les études ont démontrées que ce vaccin est LE PLUS DANGEREUX pour ce qui est des réactions, principalement pour les petites races.


De plus, le vaccin ne protège que pour 4 sérotypes (variétés) sur un total de…230 ! Vous avez bien lu, 230 variétés…


Finalement, une fois que le chien sera vacciné, le test sanguin du vétérinaire va toujours indiquer que le chien est porteur de la maladie. Le test ne fait pas de différence entre les anticorps du vaccin et la vraie maladie ! Alors si jamais votre chien a les symptômes, on ne pourra jamais vous confirmer qu’il a la maladie ou non.


S’il y a UN vaccin que vous devriez NE PAS donner, c’est celui-ci ! Donc si votre vétérinaire veut donner "DHLPP"à votre chien : arrêtez-le ! Le "L", c’est pour Leptospirose !


Lyme:


Transmis par la tique à chevreuil. L’efficacité du vaccin est faible. Par contre, c’est une autre maladie traitable facilement avec des antibiotiques.


Un traitement préventif pour les tiques (Revolution, K9 Advantix II ou Frontline) sera drôlement plus efficace que le vaccin pour protéger de la maladie de lyme.


Finalement, comme pour la leptospirose, une fois que le chien sera vacciné, le test sanguin du vétérinaire va toujours indiquer que le chien est porteur de la maladie. Le test ne fait pas de différence entre les anticorps du vaccin et la vraie maladie !


C’est une infection de l’intestin et si jamais votre chien en est atteint, c’est plus facile à traiter que de dealer avec les effets secondaires de ce vaccin. Bref, ce n’est aucunement dangereux.


Se faire vacciner pour ça chez l’humain reviendrait à se faire vacciner pour une légère diarrhée (qui est le symptôme de cette infection). La majorité des vétérinaires ne recommandent pas ce vaccin. En fait, même leur association américaine (AAHA) ne recommande plus ce vaccin depuis plus de 10 ans. Si votre vétérinaire veut donner un combo "DHLPPC", arrêtez-le. Le "C", c’est pour Corona.


Giardia:


C’est une bactérie qui touche le système digestif. La majorité des infections par cette bactérie ne causera aucun symptôme aux chiens et finira par passer dans les selles. Par contre, comme la bactérie n’est pas présente dans toutes les selles lorsqu’infecté, c’est donc difficile à prouver (on doit alors prendre plusieurs échantillons). Pour compliquer encore plus l’affaire, plusieurs chiens sont porteurs de la bactérie sans avoir de symptômes. Donc en cas de test positif, est-ce parce que le chien en était déjà porteur ou bien parce qu’il vient d’attraper la bactérie ?


Pour contracter la Giardia, le chien doit boire de l’eau contaminée.


Le futur de la vaccination


Modification du calendrier de vaccination


Avec l’avancée des recherches, nous avons de plus en plus la confirmation que les vaccins protègent nos animaux pour plus longtemps qu’on le croyait. En plus, les tests de titrage devenant de plus en plus faciles feront qu’à la longue nous vaccinerons mieux nos animaux. Les vaccins seront donc mieux donnés et les vétérinaires adopteront (lentement mais surement) un calendrier plus adapté au bien-être de nos animaux. Par exemple : vaccination pour la maladie A la première année, la maladie B la 2e année, la maladie C la 3e année, etc…


Davantage de vaccins uniques


Ceci est mon plus grand souhait : que les cliniques (et les fabricants) rendent plus disponibles des vaccins uniques. Par exemple : un vaccin JUSTE de Distemper, un autre JUSTE de Parvovirus, etc…Ceci permettra de réduire les risques de réactions en plus de vacciner précisément et uniquement pour ce que l’animal a besoin. En plus simple : je ne veux plus voir de vaccins combos avec 4-5-6 vaccins dans la même seringue !


Nouvelles méthodes de vaccination


Avec les années, nous verrons apparaitre de nouvelles méthodes de vaccinations qui seront plus sûres que les injections. Par exemple, les vaccins oraux (pilule à avaler) sont déjà présents pour traiter les animaux sauvages contre la rage. Les vaccins intra-nasaux (à administrer par les narines) sont déjà présents pour les maladies des voies respiratoires comme la toux de chenil. Des vaccins à libération lente pourraient aussi être développés afin de continuer à stimuler le système immunitaire sur une longue période plutôt que lui donner un gros "boost"lors de l’injection qui diminuera par la suite avec le temps.


Des vaccins plus sûrs et améliorés


Les vaccins recombinants sont la voie du futur. Conçus avec une portion du gène du virus choisi pour produire de meilleurs anticorps, ils sont combinés avec un élément leur permettant d’atteindre plus facilement les cellules du corps. De plus, un vaccin recombinant ne peut PAS être anéanti par les anticorps maternels. Il va donc sans dire que lorsqu’il s’agit de vaccination des chiots, un vaccin recombinant est largement supérieurs aux autres types de vaccins. Finalement, un vaccin recombinant ne contient pas d’adjuvant qui rappelons-le, est ce qui cause la majorité des effets secondaires à long terme et réactions allergiques à court terme suivant la vaccination.


Au Québec, la compagnie Merial fabrique des vaccins recombinants et cette série s’appelle RECOMBITEK dans leur catalogue de produits. Demandez-le à votre vétérinaire. C’est un vaccin plus efficace (parce qu’il n’est pas affecté par les anticorps maternels) et sans adjuvant chimique comme tous les autres vaccins présents sur le marché.


C’est carrément la vaccination 2.0 (améliorée) : plus sure et plus efficace.


Des vaccins pour de nouvelles maladies


La technologie recombinant permettra de vacciner pour de nouvelles maladies, comme par exemple le diabète, les parasites externes (puces, tiques, etc). Un vaccin pour un type de cancer (mélanomes) est d’ailleurs déjà sur le marché.


Un vaccin pour prévenir la parodontite (une maladie des gencives) a aussi été mis sur le marché par Pfizer en 2006, qui l’a par la suite discontinué en avril 2011 pour cause de manque d’efficacité. Malgré cela, nous pouvons tout de même nous réjouir que de nouveaux vaccins soient développés !


Conclusion


Dans les années qui viennent, espérons que les méthodes de vaccinations deviendront plus centrées sur le bien-être des animaux et moins sur les profits des vétérinaires. Pour y arriver, nous devons d’abord prendre conscience des dangers actuels de la vaccination comme elle est faite présentement. N’ayez pas peur de questionner votre vétérinaire (et même lui tenir tête) suite à la lecture de ce document ou de lui fournir les références qui suivent.


Nos animaux comptent sur NOUS !


Dog Vaccination



Bibliographie


Reviewing vital vaccinations – Dr. Richard Ford (2015) https://www.youtube.com/watch ?t=2514&v=Igk8FmGHYcg


Dr. Karen Becker interview Dr. Ronald Schultz (2011) https://www.youtube.com/watch ?v=xC–bGthNN8


Saving lives with antibody testing – Dr. Ronald Schultz (2011)


https://www.youtube.com/watch ?v=8ozVDvOeuzk


Questions/réponses issues de cette conférence:


http://www.maddiesfund.org/Documents/Resource%20Library/Titer%20Testing%20Q%20and%20A.pdf


Stop the shots – John Clifton (2007), 102 pages. http://www.amazon.ca/Stop-Shots-Vaccinations-Killing-Pets/dp/0976084627/ref=sr_1_1 ?ie=UTF8&qid=1438549734&sr=8-1&keywords=stop+the+shots


Shock to the System – The facts about animal vaccination, pet food and how to keep your pet healthy – Catherine O’Driscoll (2005), 215 pages. http://www.amazon.ca/Shock-System-Animal-Vaccination-Healthy/dp/1929242298/ref=pd_sim_14_3 ?ie=UTF8&refRID=14RZ2YYESKCV65D92P4X


Scared poopless – The straight scoop on dog care – Jan Rasmusen (2014), 611 pages. http://www.amazon.ca/Scared-Poopless-Straight-Scoop-Care-ebook/dp/B00Q6048BK/ref=sr_1_1 ?ie=UTF8&qid=1438801164&sr=8-1&keywords=scared+poopless


Pet immunization : far riskier than you might think, yet highly promoted by vets – Dr. Karen Becker


http://healthypets.mercola.com/sites/healthypets/archive/2015/08/01/pet-immunization.aspx


Revaccination and dogs – Dana Scott, éditrice en chef du magazine Dogs Naturally : http://www.dogsnaturallymagazine.com/revaccination-and-dogs/


Articles sur le test de titrage :


http://www.dogsnaturallymagazine.com/titers-avoiding-over-vaccination-in-dogs/


http://www.dogsnaturallymagazine.com/the-simple-guide-to-titer-testing-dogs/


http://www.dogsnaturallymagazine.com/titer-testing/


http://www.dogs4dogs.com/blog/2008/10/22/titer-test/


Combination shots for dogs : weapons of over-vaccination – Jan Rasmusen


http://www.dogs4dogs.com/blog/2009/09/09/combination-shot-for-dogs/


Vaccinating small dogs : risks vets aren’t revealing – Jan Rasmusen


http://www.dogs4dogs.com/blog/2009/09/30/vaccinating-small-dogs-risks-vets-arent-revealing/


Races les plus à risque de réactions


http://truth4pets.org/2012/06/vaccinating-small-pets/


Étude sur les réactions aux vaccins pour les petites races de chiens: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16220670


Clinical approaches to managing and treating adverse vaccine reactions – W. Jean Dodds, DMV


http://truth4pets.org/2012/06/treating-vaccine-reactions/


What everyone needs to know about canine vaccines – Dr. Ronald Schultz (2012)


http://truth4pets.org/2012/06/what-everyone-needs-to-know/


Comparatif entre les différents vaccins – Dr. Foster et Dr. Smith


http://www.peteducation.com/article.cfm ?c=2+2115&aid=960


Vets on vaccines – par plusieurs vétérinaires, propos recueillis par Catherine O’Driscoll


http://go.epublish4me.com/vets_on_vaccines/10017104#


Bordetella (toux de chenil)


http://www.dogsnaturallymagazine.com/bordatella-vaccination-dogs/


http://www.dogsnaturallymagazine.com/bordetella-does-your-dog-really-need-the-kennel-cough-vaccine/


http://www.peteducation.com/article.cfm ?c=2+2096&aid=452


Influenza canine – American Veterinary Medical Association


https://www.avma.org/KB/Resources/Reference/Pages/Canine-Influenza-Backgrounder.aspx


Giardia – Dr. Foster et Dr. Smith


http://www.peteducation.com/article.cfm ?c=2+2102&aid=739


Le futur de la vaccination – Dr. Foster et Dr. Smith


http://www.peteducation.com/article.cfm ?c=2+2115&aid=970


AAHA canine vaccination guideline explanations


http://www.acerlux.com/vaccines/caninevaccines.html


What is a recombinant vaccine and how does it work ? – Dr. Janet Tobiassen Crosby


http://vetmedicine.about.com/od/vaccinations/f/FAQ_recomvacc.htm



Auteur : Martin LETENDRE

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