suite…


la mort, suite à ses vaccins, de ma petite chatte Curlie

en super santé juste avant


          Ma petite chatte d'amour, Curlie, de 3 ans, on ne peut plus en meilleur santé, s'est fait vaccinée vendredi 17 mars 2017. Vaccins annuels. Elle débordait de vie, le vétérinaire avant de la vacciner a dit "votre minette est en pleine santé". Il pratique le vaccin de marque LEUCOFELIGEN de chez VIRBAC, lot n° 6372, date d'expiration août 2018 *.


         Dans les heures qui suivent le vaccin, l'état de Curlie s'est très fortement dégradé et aggravé. En moins d’une journée, elle est devenue un légume, pratiquement plus aucune réaction d'aucune sorte. Presque une morte qui respirait. C'est tout. Alors, évidemment, urgence vétérinaire dans la nuit du samedi au dimanche à 1 heure du matin, piqûre de cortisone, perfusion, hospitalisation. Deux jours après, pas de progrès. Mon véto habituel, qui n'est pas celui d'urgence où j'ai amené ma petite Curlie, m'a dit qu'il fallait l'amener d'urgence dans un grand centre très spécialisé à Marseille qui possède un véto pour chaque spécialité animale.


          Je suis allé la rechercher où elle était hospitalisée (je ne cite pas la petite ville du Var car la véto est seule…), et la vétérinaire était de très mauvaise humeur que je reprenne Curlie pour l'amener à Marseille. Elle m'a dit : "votre chatte a besoin encore de deux jours d'hospitalisation et elle sera guérie. Ses jours ne sont pas en danger". Elle avait tellement raison que Curlie est morte quatre jours après à la clinique de Marseille. J'ai donc amené Curlie immédiatement dans une telle clinique : scanner, radio, échographie, re-perfs, prise de sang, mise en place d'une sonde gastrique pour l'alimenter (cou percé pour introduire la sonde, et non par le nez, jusqu'à l'estomac), ponctions, mise sous antibiotiques, hospitalisation évidemment, etc....


         


         

La spécialiste était incapable de dire si elle allait s'en sortir. Oui, non, peut-être, si on trouve, traitement éventuellement efficace, faut chercher, si on repère la maladie traitement aléatoire, c'est peut-être le vaccin, c'est peut-être pas le vaccin, dans un premier cas elle peut faire ça, dans un deuxième cela, mais si on est dans le premier cas, etc, etc, etc….. Sur deux après-midis la spécialiste (tout du moins présentée comme telle) nous à balourder son cours de fac à la con.


         Nous avons vus notre chérie le vendredi 17 mars 2017. La spécialiste recommençait à déblatérer. Là, trop, c’est trop. Je l'ai alors littéralement engueulée, limite à l'insulter, en lui disait qu'elle réserve son cours de fac à la con à ses étudiants, qu'on en avait rien à foutre de ces grand A, grand B, petits un, petits deux, etc… Ma seule préoccupation était : ma chérie d'amour va-t-elle s'en sortir, oui ou non bordel, oui ou non, bordel ?? Sa réponse : aucune chance.


         Une bombe atomique a explosée dans ma poitrine. Quatre jours de souffrance pour ma petite chérie d'amour pour RIEN. Je préfère ne pas sortir un seul qualificatif contre elle, car on n’arriverait plus à m’arrêter.


          Sachant enfin ce qu'il en était, il était hors de question de la laisser souffrir, alors que la mort était maintenant une certitude.


          Nous avons dû mettre fin à ses jours, ce même jour de visite, pour lui éviter d’autres souffrances inutiles.


         Avant de s'endormir, ma femme et moi étions à ses côtés, nous lui parlions en disant les mots qu'elle entendait souvent, on la caressait, elle était allongée sur mon pyjama que j'avais amené pour qu'elle sente ses odeurs habituelles. Elle s'est endormie sereinement à côté de papa et maman. Je l'ai embrassée 20, 30 fois, je ne sais plus.… J'étais au bord de m'évanouir par la douleur, et je ne voyais plus rien tant mes larmes coulait.


          Curlie, notre amour, notre boule de poils a été tuée par les vaccins. La spécialiste a fini par nous l’avouer, du bout des lèvres : "si elle n’avait pas été vaccinée, elle serait encore en pleine santé".


          Les dix jours qui ont suivi n’ont été que des larmes, des larmes et encore des larmes. Mes yeux étaient si rouges et si gonflés que je croyais qu’ils allaient exploser. Peu importe, ma petite chérie n’était plus là, ce qui pouvait alors se passer ensuite….

Diagnostic : plusieurs organes atteints mais essentiellement le fois qui était très atteint. Ses yeux d'un bleu extraordinairement magnifiques ont changé complètement de couleur en quelques minutes pour devenir très verts. Recherche d'autres maladies éventuelles. Non seulement, elle ne bougeait plus du tout, même pas de clignotement des yeux, mais de l'eau est apparue dans son ventre et ses poumons. Début des ponctions en tous genres. Sa respiration se faisait plus petite et plus rapide. Depuis son vaccin, notre petite chérie n'a pas changé une seule fois de position, allongée sur le ventre, par manque de force, alors que les animaux bougent régulièrement avant de se recoucher. Elle souffrait certainement mais elle ne pouvait pas se manifester.


          Ma femme et moi allions la voir tous les jours : 220 km aller-retour. On s'en fout.

*

#haut-page-de-moi